En l'horizon écarlate, ces éclats de feux
Nagent en de macabres suaires captieux
Rejoignant les vols des fumées d'un noir net
Et les flammes brillant dans les marres de sang
La cacophonie des fusillades du front
Au rythme du trompeur tonnerre des canons
Accompagnent le tintement des baïonnettes
Sans cesse ce refrain repris par les vents pleurants
Marie-France!
En ce sanglant caveau, le sang de l'innocence
Marie-France!
En ce sanglant tombeau, l'odeur de la souffrance
Les cris d'hommes couvrent les hurlements de femmes
D'autres la violence de leurs hymnes, ils proclament
L'enfant lève larme à tes côtés, nourricière
Un autre y succombe, n'est elle pas meurtrière!
Blessé! Mutilé! Egorgé! Est-ce ta paix!
Tuer et massacrer! Est-ce ta liberté!
Pantins assoiffés d'une fleur trop pure
Prônés par les cordes de tyrans impurs
Opéra macabre! Réel fut-il!
Opéras macabres! Réels sont-ils!