Les yeux morts d’une dépouille funeste plus vide que n’importe quel gouffre brillant d’un éclat terne rappelant une porcelaine trop usée par le temps et les habitudes.
Et pourtant ces yeux vides dans des orbites encore froides réfléchissent la lumière et les regards.
On y lit la douleur ou la sérénité, peu importe pourvu qu’on y lise quelque chose, pourvu qu’on y voit encore quelqu’un.
Ces orbites remplies de mort sont des orbites remplies de «plus que ça».
Ces choses qui nous permettent de savoir de comprendre et de nous battre.
Ces orbites en éveil aussi macabres qu’ils soient, aussi fascinants qu’ils puissent être sont une chance pour ceux qui ont le courage de croire en une vie plus juste.
Amenez les crânes et les squelettes.
Amenez les cercueils, les linceuls et les urnes.
Apprenez ce qu’il s’est passé pour comprendre où vous allez.
(Dead eyes of a gloomy corpse, emptier than any chasm, sparkling with lifeless lustre, like worn-out china.
But still, those empty eyes in cold sockets reflect the looks, reflect the light.
Pain, serenity, whatever as long as you can see something inside, as long as you can see someone inside.
Sockets full with death, sockets full with more than this, with those things which allow us to know, to understand and to fight.
Those awaken eyes, as macabre as they can be, as fascinating as they can be, are a stroke of luck for those who have the courage to believe in a fairer life.
Bring the skulls, bring the skeletons.
Bring the coffins, the shrouds and the urns.
Learn what happened so that you can understand.)