T'es beau, tu sais
Et ça s'entend lorsque tu passes.
T'es beau, c'est vrai.
J'en suis plus belle quand tu m'embrasses.
Je te dessine du bout du doigt :
Ton front, tes yeux, tes yeux, ta bouche.
Comment veux-tu dessiner ça ?
La main me tremble quand j'y touche...
T'es beau, mon grand,
Et moi, vois-tu, je suis si petite.
T'es beau tout le temps
Que ça me grandit quand j'en profite.
Reste là, ne bouge pas.
Laisse-moi t'imaginer.
T'as l'air d'être l'été,
Celui qui pleut jamais.
Reste là, bouge pas.
Laisse-moi quand même t'aimer.
Je ne peux même pas penser
Que je te méritais.
T'es beau, tu sais.
Ça m'impressionne comme les églises.
T'es beau, c'est vrai,
Jusqu'à ta mère qu'en est surprise.
Tu me réchauffes et tu m'endors.
Tu fais soleil, tu fais colline.
Viens contre moi, il pleut dehors.
Mon cœur éclate dans ma poitrine.
T'es beau partout.
C'est trop facile d'être sincère.
T'es beau, c'est tout.
T'as pas besoin de lumière.
Il était beau et c'était vrai
Mais la gosse ne le voyait pas,
Ses yeux perdus à tout jamais.
Il en pleurait
Quand il guidait ses pas.
T'es beau, tu sais.
T'es beau, c'est vrai.
T'es beau, tu sais.
T'es beau, c'est vrai...