Nice est en folie
C'est le soir du Carnaval :
Les femmes jolies
Au bras des galants se pressent vers le bal
Mais parmi les masques
passe un joli domino
Un Pierrot fantasque
Lui soupire quelques mots
C'est si doux d'écouter tout ce qu'il dit
Que la dame aussitôt le suit
{Refrain:}
Sur les bords de la Riviera
Où murmure une brise embaumée
Chaque femme a rêvé là-bas
D'être belle et toujours adorée
Dans le bleu jusqu'au firmament
Les violons jettent leur mélopée ;
Tous les mots sont plus doux, plus tendres les serments,
C'est l'amour qui vous berce en chantant
Tout bas..
Là-bas...
Près de la Riviera !
Puis au clair de lune
Le Pierrot parle d'amour
Si bien que la brune
Laissa retirer son masque de velours
Ah ! je vous adore
Fit-il, ce soir c'est permis !
Et jusqu'à l'aurore
Ce fut un vrai paradis
A demain, dit-elle en le quittant,
Ici même je vous attends !
{au Refrain}
Le Pierrot si tendre
Ne vint jamais la revoir
Et lasse d'attendre
Elle dit : pourquoi ne m'aima-t-il qu'un soir ?
Ses douces paroles
Pour toujours ont pris mon coeur.
Ah ! Que j'étais folle
De croire à tant de bonheur !
Comme lui l'amour s'est déguisé,
C'est fini !... Le rêve s'est brisé
{Refrain:}
Sur les bords de la Riviera
Où murmure une brise attristée
Chaque femme a rêvé là-bas
D'être belle et toujours adorée.
Dans le bleu jusqu'au firmament
Les violons jettent leur mélopée ;
Tous les mots sont cruels et menteurs les serments,
C'est l'amour qui s'éloigne en pleurant
Tout bas...Là-bas...
Adieu la Riviera !