Ce soir, tes yeux rougissent
Furtivement se trahissent
Dans leur combat contre les larmes
Ils viennent de déposer les armes
Sacrifiant ta fierté
À la sincérité
Si tu savais comme tu me touches
Ce soir ton armure virile
A dû te paraître futile
Tu l’as laissée sur le palier
Au moment de me faire entrer
Dans cette partie de toi
Que je ne connaissais pas
Si tu savais comme tu me touches
Ce soir tu cesses de fuir
Tu parles sans te mentir
Et tes mots sont hachés
Tant tu as du mal à les lâcher
Ce soir, tu oses la beauté
De l’homme qui pleure sans se cacher
Si tu savais comme tu me touches
Ce soir tu sèmes
Tu te sèmes...