À vous qui m’avez volé mes plus belles années
À vous qui m’avez volé mes amours d’adolescence
À vous qui avez fait que j’ai tant pleuré pour ce détail au fond si banal pourtant
J’essaie de croire que la vie fait bien les choses
Mais cette chose-là, elle l’a ratée
C’est pourquoi je ne peux vous regarder sans me dégoûter de par la bouche
Sans me dégoûter de par le cœur
De m’être senti de trop
De m’être senti de trop
Je sais que toute laide chose se passe
Mais en attendant, j’attends
J’attends
J’attends toujours que les discours reviennent tapisser les cœurs
J’attends toujours que les discours reviennent rapiécer de fleurs
Ces moments que je garderai comme un grand souvenir troué
Et j’attends, et j’attends, et j’attends…