Pourquoi ne viens-tu pas t’étendre?
Comme au temps où nous étions enfants
Le bout du nez froid, l’âme tendre
Tout s’est envolé avec toi
Depuis sortent de ma bouche immense
Des milliers d’étoiles étiolées
Qui, malgré moi, se répandent et rampent
Comme les serpents des déserts mouillés
Mais que faire sinon que d’attendre
La fin du froid du mois de décembre
Mais que faire sinon que d’attendre…