Je sais que, comme les autres, tu ne resteras pas
Je sais que, toi aussi, tu partiras
Mais quand même cette fois
J’espère
C’est pourquoi j’ai gardé au fond de mon cœur une lueur d’espoir
En ton honneur
Car il y a déjà longtemps que je monte
Vers le haut des murs du malheur
Que je tombe, je tombe en essayant d’aspirer le bonheur
Celui que j’ai laissé trop souvent
Celui que j’ai brûlé de mes 20 ans
En me disant, comme un pauvre imbécile :
« Demain, je serai bien plus heureux demain »
Et je donne des noms au Soleil, à la Lune
En espérant que demain plaisirs dénudés,
Regards frissonnants reviendront pour m’habiter
Pour alléger la lourdeur des jours à traîner
Et je danse, je danse sur les mêmes rythmes barbares
Et je pleure, je pleure en m’assurant qu’il est déjà trop tard
Trop tard pour le bonheur éternel
Trop tard pour le grand pays des merveilles
En me répétant, comme un pauvre imbécile :
« Demain, je serai bien plus heureux ».