Quand j'en aurai marre de caresser tes boulevards,
Et tes saints lazare, hm hm hm, hm hm hm,
De tes airs canailles et ta peau couleur de grisaille,
J'irai vivre tranquille, sur une île, sur une île...
Comme un sauvage dans mon canoë,
Comme un sauvage, sous les alizées,
Poursuivre à la nage des poissons dorés,
Et au bar de la plage, le vendredi soir, y croiser crusoé...
Quand j'en aurai ma claque de ton haleine de cloaque,
De ta bouche de metro- politain, hein hein hein.
De faire tête bêche de la lèche à tes vitrines,
J'irai vivre tranquille, sur une île, sur une île...
Comme un sauvage dans mon canoë,
Comme un sauvage, sous les alizées,
Draguer sur la plage de jolis vahinés,
Et sur le rivage, leur faire le coup du ukulélé...
Je ferai de soirées paillettes autour d'une noix de coco
Avec deux, trois bonobos : jolie jet set !
J'aurai pour tour eiffel un palmier dressé vers le ciel
Quand j'irai vivre tranquille, sur une île, sur une île...
Comme un sauvage dans mon canoë
Comme un sauvage, sous les alizées,
Vivre comme un sage, sans électricité,
À l'ombre des feuillages, toute ma vie en été,
Comme un sauvage...
Comme un sauvage...
Faire un feu sur la plage, et puis autour, danser,
En contemplant le large... oh regarde, y'a un naufrage ! tiens, c'est un pétrolier...