C’est un garçon qui traîne
Son âme en peine
Un étranger…
Il dormait sur nos terres
Dans la lumière
Des champs de blé
Comme un oiseau sans cage
Libre et sauvage
Il a chanté
Pour les enfants, les anges,
Des airs étranges
Qu’il inventait
Il a quitté la ville
D’un pas tranquille
Sans se presser
Il a pris le chemin
Qui va toujours plus loin
Son pays c’est la terre
Sans nulle frontières
Pour l’arrêter
Son toit et sa famille
Ce sont les filles
Qui l’ont aimé
Plus d’une chaque jour
Espère ton retour
Dis, l’étranger, tu passes
Et tu t’effaces
A l’horizon
Et tu a l’air de vivre
Comme dans les livres
Et les chansons
Mais c’est une âme en peine
Que tu promènes
Ici ou là
On t’aime, on te méprise
Quoi que l’on dise
Tu n’entends pas
Pourquoi veux-tu poursuivre
Ton droit de vivre
Si loin de moi
Peut-être pour te venger
De n’être qu’un étranger…
Là-là-là...