Des escaliers mécaniques
Portillons automatiques
Couloirs de correspondance
Heures de pointe et d’affluence
Portières en mosaïque
Labyrinthe fantastique
Et toujours, en courant,
Des gens qui vont et viennent
Et encore, en courant,
Les mêmes gens qui reviennent
Et le métro qui flânait sous Paris
Doucement s’élance et puis s’envole
S’envole sur les toits de Paris
Des midinettes qui trottinent
Des ouvriers qui cheminent
Des dactylos qui se pressent
Des militaires qui s’empressent
Des employés qui piétinent
Des amoureux qui butinent
Et toujours, en courant,
Des gens qui vont et qui viennent
Et encore, en courant,
Le mêmes gens qui reviennent
Et le métro qui flânait sous Paris
Doucement s’élance et puis s’envole
S’envole sur les toits de Paris
Des escaliers mécaniques
Portillons automatiques
Des bruits de pas qui résonnent
Dans les couloirs monotones
Basilique fantastique
Dans le faubourg électrique
Le métro de Paris
Gigantesque ver luisant
Sur les toits de Paris
A tissé des fils d’argent
Et doucement
Il s’étire sur les toits de Paris
Et glisse, glisse, glisse, glisse, glisse…