Dans la ville inconnue
Je n’aime rien
Je prends toujours des rues
Qui vont trop loin
D’interminables rues
Où je me perds
Des quais, des avenues
Et des boulevards déserts
Puis entre deux maisons
J’entends le tintamarre
D’un long train sur un pont
Qui s’en va quelque part
Dans la ville inconnue
Soir et matin
Comme ce chien perdu
Je vais et je reviens
Il y a les passants
Qui ont l’air de vous fuir
Et qui n’ont pas le temps
De vous faire un sourire
Dans la ville inconnue
Quand vient la nuit
J’ai peur des murs tout nus
Des murs tout gris
J’ai peur de cet hôtel
Au lit trop froid
Et du matin cruel
Qui me réveillera
Car je voudrais dormir
Dormir même le jour
Avec mes souvenirs
Mes souvenirs d’amour
Dans la ville inconnue
Je pense à toi
Mais toi, te souviens-tu
Encore un peu de moi?...