Tout à l'heure, en prenant le métro,
Un homme était couché sur le dos
Avec un casque, entouré de clodos.
Ça sentait l'urine
On voyait des mecs assis comme dans une vitrine
Alors j'ai dit :
"Marque donc sur le mur
Comment tu t'appelles
Et les raisons pour lesquelles
T'en as marre de voir tout ça.
Marque donc sur le mur
Combien il reste encore de jours, de mois, d'années
De siècles à tirer."
Tout à l'heure, en prenant le métro,
J' me disais qu'on était tous égaux,
Comme des harengs qu'on sort de son frigo.
D' l'aut' côté du quai
J' voyais des mecs plantés
Tous debout comme des laquais
Alors j'ai dit :
"Marque donc sur le mur
Comment tu t'appelles
Et les raisons pour lesquelles
T'en as marre de voir tout ça
Marque donc sur le mur
Combien il reste encore de jours, de mois, d'années
De siècles à tirer."
Je pars tout seul en avant avec petit Robert.
Rendez-vous tout à l'heure à Maubert.
Si on se perd en route,
Bye-bye quand même
Et saute en marche et cours, cours
Dis-moi que tu m'aimes.
Dis-moi que tu m'aimes.
Et chaqu' jour en prenant le métro,
J' me dis qu'on est tous pareils
Et qu' ça fait froid dans l' dos.
D' l'aut' côté du quai,
D' l'aut' côté du quai,
D' l'aut' côté du quai,
On n' trouve pas plus de soleil
Et pas plus de monnaie.
Alors j'ai dit :
"Marque donc sur le mur
Comment tu t'appelles
Et les raisons pour lesquelles
T'en as marre de voir tout ça.
Marque donc sur le mur
Combien il reste encore de jours, de mois, d'années
De siècles à tirer."
Je pars tout seul en avant avec petit Robert.
Rendez-vous tout à l'heure à Maubert.
Si on se perd en route,
Bye-bye quand même.
Et saute en marche et cours, cours
Dis-moi que tu m'aimes.
Je pars tout seul en avant avec petit Robert.
Rendez-vous tout à l'heure à Maubert.
Si on se perd en route,
Bye-bye quand même.
Et saute en marche et cours, cours
Dis-moi que tu m'aimes.
Et saute en marche et cours, cours
Dis-moi que tu m'aimes,
Dis-moi que tu m'aimes.